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Comme toute entreprise, l’auto-entrepreneur a, lui aussi, des charges à payer telles que les cotisations sociales, la cotisation foncière des entreprises ou encore l‘impôt sur le revenu et bien d’autres encore. Le calcul des charges d’auto-entrepreneur se base souvent sur le chiffre d’affaires.
Les charges d’auto entrepreneur selon le chiffre d’affaires
L’un des avantages de l’auto-entrepreneur, c’est que les charges sont faciles à anticiper. S’il n’y a pas de chiffre d’affaires, alors il n’y aura pas non plus de charges à payer.
Les taux de cotisations auto-entrepreneur
Les auto-entrepreneurs sont redevables de cotisations sociales pour bénéficier d’une protection sociale. Ils payent leurs charges selon un pourcentage de leur chiffre d’affaires. On peut les simuler par un calculateur de charges. Les taux de charges sociales dépendent des activités qu’ils exercent. Le taux de cotisations auto-entrepreneur est le suivant :
- Pour les activités de vente assimilées, le taux est de 12,8% du CA ;
- Pour les activités de prestations de services artisanales et commerciales, il est de 22% du CA ;
- Pour les activités de prestations de services libérales, le taux est aussi de 22% du CA.
Les taux de cotisations sociales sont réduits de 50 % en première année si l’auto-entrepreneur bénéficie de l’ACCRE.
Pourquoi cotiser à la sécurité sociale ?
Les auto-entrepreneurs sont associés à la sécurité sociale des Indépendants. Ils doivent donc cotiser pour :
- l’assurance maladie ou maternité ;
- la cotisation supplémentaire d’indemnité journalière ;
- CSG / CRDS ;
- Les allocations familiales ;
- La retraite de base ;
- La retraite complémentaire obligatoire ;
- La cotisation au régime d’invalidité et décès.
Grâce à ces cotisations, les auto-entrepreneurs ont des droits auprès de l’Assurance Maladie des auto-entrepreneurs :
- ils bénéficient de remboursements de frais de santé comme les salariés ;
- ils cotisent pour leur retraite ;
- ils bénéficient d’indemnité journalière ou d’allocations maternité, mais sous conditions de durée d’affiliation et de montant de chiffre d’affaires ;
- ils ont droit à une pension en cas d’invalidité.
Les charges d’auto entrepreneur : impôts et fiscalité
Les charges d’un auto-entrepreneur se présentent aussi par des cotisations fiscales.
L’imposition sur le revenu classique
L’auto-entrepreneur renouvelle par an sa déclaration d’impôt et déclare son chiffre d’affaires via le formulaire 2042-C PRO. Il obtient un abattement sur son chiffre d’affaires. Cet abattement peut se manifester comme tel :
- 71 % pour les activités de vente ;
- 50 % pour les prestations de services relevant des BIC ;
- 34 % pour les prestations de services relevant des BNC.
Il faut savoir que le montant minimum de l’abattement est de 305 €.
Le prélèvement fiscal libératoire
C’est une sorte de prélèvement à la source. Lors de la déclaration mensuelle ou trimestrielle de l’auto-entrepreneur, un taux fixe supplémentaire et non remboursable sera appliqué sur son chiffre d’affaires. Il peut être comme suit :
- 1% pour les activités de vente ou de prestation d’hébergement ;
- 1,7% pour les prestations de service liés au BIC ;
- 2,2% pour les activités de prestation de service ou des activités relevant des BNC.
La CFE, une des charges d’auto entrepreneur
La cotisation foncière des entreprises est un impôt redevable par tous ceux qui exercent une activité professionnelle non salariée. Elle est calculée sur la valeur locative des biens immobiliers soumis à la taxe foncière.
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