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L’ouverture à l’international est l’un des principaux leviers qui contribuent à l’essor d’une entreprise, quel que soit son secteur d’activité. Elle lui permet entre autres d’accroître sa notoriété et d’augmenter son chiffre d’affaires. Cependant, cette ouverture nécessite une préparation de fond, car en dépit des atouts d’une telle opération, celle-ci présente des enjeux considérables. Découvrez ici des conseils pour vous préparer à la conquête des marchés internationaux.
La formation pour apprendre l’anglais technique
Dans le monde des affaires, l’anglais est la langue qui prédomine. La plupart des échanges se font dans la langue de Shakespeare. Pour une entreprise qui se veut concurrentielle et qui vise le marché international, la maîtrise de l’anglais technique s’avère d’une importance capitale. Cela permet de connaître le vocabulaire technique ou scientifique propre à votre domaine professionnel afin d’échanger de façon fluide avec vos prospects, vos clients et vos partenaires implantés à l’étranger.
Pour permettre à votre équipe d’apprendre l’anglais technique, n’hésitez pas à vous tourner vers un organisme de formation qui vous proposera les services d’un réseau d’enseignants qualifiés et expérimentés. Les formations de perfectionnement à l’anglais technique ciblent généralement des cadres d’entreprises qui parlent déjà l’anglais. Ces formations intensives (cours collectifs ou individuels) de quelques heures sont pratiques pour maîtriser le langage professionnel spécialisé.
Par ailleurs, les personnes qui parlent très peu l’anglais, voire pas du tout, peuvent suivre des formations à l’anglais général, adaptées à leur secteur d’activité. Ces formations sont généralement plus longues et permettent non seulement d’acquérir le vocabulaire technique favorable aux échanges professionnels internationaux, mais aussi de maîtriser les notions de base en anglais.
Les formations par e-learning représentant également une solution complémentaire intéressante pour l’apprentissage de l’anglais technique ou scientifique au sein de votre entreprise.
L’évaluation du potentiel du pays ciblé
Pourquoi cibler un pays et pas un autre ? Vous devez être capable de répondre à cette question avant de vous lancer à l’international. Pour cela, il est primordial de préparer le terrain. Même si le pays étranger ciblé a des similitudes (en matière de langue, de culture…) avec le marché que vous exploitez déjà, il convient tout de même de bien l’étudier.
Songez d’abord à vous renseigner sur les aspects importants (économiques, sociales, politiques, éventuels partenariats…). Vous pouvez également vous rendre sur place pour évaluer les différentes possibilités de votre nouvelle implantation.
L’analyse de l’offre produit
Le produit que vous comptez exporter doit pouvoir répondre aux attentes du marché. Votre produit est-il innovant ? Est-il fabriqué localement ? Quelle est la valeur ajoutée qui amènera les étrangers à s’intéresser à lui ?
Le fait que le produit fonctionne bien en France n’est pas un motif suffisant pour vouloir l’exporter. Il faudra donc évaluer les adaptations possibles pour correspondre au besoin du marché. Cela est essentiel pour mieux conquérir le marché étranger. Une fois l’offre définie, vous devez maintenant décliner la brochure commerciale en anglais et dans la langue du pays afin de toucher directement les consommateurs.
Le mode d’implantation approprié
Divers modes d’implantation sont envisageables dans le cadre d’une ouverture à l’international. Ces modes dépendent principalement des contraintes stratégiques (le degré de contrôle que veut avoir le chef d’entreprise), commerciales et juridiques. Les modes d’implantation à l’étranger qu’une entreprise peut envisager compte tenu de ses objectifs commerciaux sont les suivants :
- implantation contrôlée
- implantation sous-traitée (bureaux d’achat, importateurs…)
- implantation concertée (portage, franchise…)
Le financement de votre projet d’ouverture à l’international
Avant de vous lancer dans les demandes de financement, vous devez d’abord établir un business plan qui recense toutes les possibilités de financement du projet. Cela est indispensable, car un projet d’internationalisation avec un financement bien cadré est un premier pas vers la réussite.
Il existe des organismes spécialisés, comme Coface et Ubifrance, qui peuvent vous accompagner et vous faire bénéficier de dispositifs spécifiques comme l’assurance de votre investissement à l’international.
