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La gestion de son patrimoine est à la fois un art et une science. Dans une période de crise économique, la gestion de son patrimoine est un sujet crucial, dans la mesure où il est possible de s’enrichir ou au contraire de se retrouver ruiné en quelques années. Les situations de crise peuvent être très différentes selon les pays. La dévaluation du taux de change d’un pays peut avoir une influence sur les investissements dans ce pays, ainsi que sur l’économie du pays.
Cependant, la dépréciation d’un actif peut aussi être une opportunité de se positionner sur un domaine qui est en demande, ou toute autre situation qui pourrait profiter de la situation de crise.
Faire un bilan de son patrimoine
Le bilan de son patrimoine est une étape importante dans la gestion de son patrimoine. Le but est de bien connaître la situation de ses biens afin de pouvoir répondre aux besoins, de gérer les revenus et d’optimiser ses placements.
Il permet également d’identifier les éléments nécessaires à la gestion du patrimoine. On y retrouve les actifs, les actifs financiers, les biens immobiliers, les dettes, les revenus et les charges. L’analyse de ces différents éléments permet d’avoir une vision globale de sa situation.
L’étude de son patrimoine permet aussi de mieux gérer celui-ci en cas de crise. Par exemple, il est important de connaître les revenus annuels pour anticiper les besoins en cas de perte d’emploi. De même, il est important de savoir si on a des dettes, afin de prévoir comment payer les mensualités si le paiement est bloqué.
Se renseigner et obtenir des conseils
Les marchés financiers peuvent être sensibles à un nombre important de facteurs, dont de nombreux sont imprévisibles. Les investisseurs peuvent être impactés par des événements politiques, économiques, géopolitiques, sociaux ou encore technologiques.
Les investisseurs peuvent être inquiets sur leur portefeuille, et peuvent se demander comment être mieux informé pour mieux gérer son patrimoine lors d’une crise.
Les conseils de sites en économies sont basés sur des analyses et des recommandations de spécialistes de marché. Il est possible de consulter la presse quotidiennement, d’utiliser des outils de veille, de s’informer sur les réseaux sociaux, de suivre les informations financières d’autres pays, voire d’autres zones géographiques.
Bien choisir ses placements
Dans le cadre d’une politique de diversification des risques, la gestion en situation de crise peut être une bonne opportunité pour réduire la volatilité d’un portefeuille en ayant de la flexibilité pour se positionner sur les opportunités qui apparaissent.
Les placements immobiliers sont culturellement les premiers types de placements auxquels pensent les Français. Cependant, un bien immobilier peut perdre de la valeur, et les revenus peuvent être amoindris en cas d’impayé de la part du locataire. Suivant le profil d’investisseur et le patrimoine de l’investisseur, il peut être judicieux de se tourner vers des SCPI, plus souples et plus diversifiées.
Les placements en bourse peuvent être très volatils, ce qui peut être bénéfique lorsque le marché monte alors qu’il était très bas, mais peut être extrêmement pénalisant lorsqu’il baisse. Les fonds en euros ou en obligations sont plus stables, mais ne sont pas très performants lorsque le marché monte.
Il faut donc savoir choisir les bons placements en fonction des objectifs qu’on se fixe et des circonstances. Si l’objectif est de maximiser la croissance du capital, il est plus judicieux de privilégier les actions. Si l’objectif est de gérer son capital en déléguant la gestion, alors le fonds en euros ou en obligations peuvent être une solution.
Certains contrats d’assurance vie proposent également des gestions pilotées, c’est-à-dire qu’un expert décidera des actions à réaliser sur le portefeuille selon les objectifs établis et le profil de risques défini. Cette gestion a des frais, il est donc judicieux de comparer plusieurs contrats.
Les avis concernant les banques en ligne soulignent généralement les faibles frais proposés, en comparaison avec les autres établissements bancaires.
Pour limiter le risque de perte sur l’ensemble du portefeuille, les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles entre les différentes catégories : obligations, actions, immobilier, biens de consommation, autres.
Plus un portefeuille est diversifié, moins il est sensible aux variations de marché, mais les rendements ne sont pas non plus systématiquement répartis de façon homogène.