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Contrat assurance crédit d’entreprise : 6 points à renégocier

 

Pour se protéger de tous les risques d’impayés, une entreprise sollicite souvent une assurance crédit. Il s’agit d’une solution qui lui garantit une indemnisation et une couverture en cas de non-règlement des créanciers. Cette alternative protège non seulement la trésorerie de votre entreprise, mais il s’agit surtout d’un moyen efficace pour assurer le recouvrement de vos factures. Ainsi, une société peut accorder un certain délai de paiement à ses clients, grâce à une assurance crédit. Mais avant d’y souscrire ou de renouveler, il est nécessaire de bien étudier le contrat d’assurance crédit en vérifiant les points suivants.

 

La période de la police d’assurance crédit d’entreprise

 

Avant une quelconque renégociation du contrat, il faut commencer par la vérification de la période de la police d’assurance. Avez-vous un contrat annuel, biennal ou triennal ? Si vous avez souscrit un contrat sur plusieurs années, il est inutile de procéder à une comparaison des offres. Ce que vous pouvez faire en revanche, c’est de contacter directement votre assureur ou votre courtier, afin de renégocier certains points de votre contrat. Si vous n’êtes pas du tout satisfait de l’offre, n’hésitez pas à vous tourner vers les compagnies concurrentes en assurance crédit.

Si votre contrat touche à son échéance ou que vous êtes presque arrivé à sa date d’anniversaire, il est fort conseillé de réviser certains points avec votre assureur ou de faire une comparaison de plusieurs offres afin de profiter de la plus intéressante. Il vous est par exemple possible de faire le point à 3 mois du renouvellement de votre contrat. Vous devez ainsi faire un audit sur vos besoins et entamer une démarche d’analyse pour identifier les opportunités dont vous pouvez bénéficier.

Procéder à une comparaison d’offre vous permet de bénéficier d’un meilleur contrat d’assurance crédit, avec un taux de remboursement et un coût d’assurance plus bénéfiques. Vous pouvez sereinement garantir vos impayés grâce à l’assurance crédit pour les entreprises, et ce quelle que soit la taille de votre structure. Ce type d’assurance vous permet donc d’avoir une garantie sur l’ensemble de vos créances commerciales, loin de tout risque de défaillance de paiement.

 

Assurance-crédit d'entreprise

 

La durée du contrat d’assurance crédit

 

Il est aussi important de vérifier la durée de son assurance crédit. Elle est souvent établie pour une durée d’un, 2, ou 3 ans. En fonction de cette durée, il est conseillé de négocier soit auprès de son assureur, soit avec son courtier le taux de police d’assurance. Si vous souscrivez par exemple un contrat sur plusieurs années, n’hésitez pas à renégocier votre taux de police. Il vous est également possible de demander conseil auprès de votre courtier sur la durée idéale.

La durée du contrat engage la compagnie d’assurance à indemniser l’ensemble de vos créances impayées en cas de défaillance de certains clients. Et pendant cette durée définie, votre entreprise bénéficiera de nombreux services, notamment le tri et la surveillance de vos prospects. L’assurance crédit vous fait également bénéficier d’un service de gestion et de recouvrement de toutes vos créances, mais assurera surtout l’indemnisation de vos impayés. En général, l’indemnité qu’une entreprise peut recevoir correspond à 30 fois la somme de l’ensemble de vos mensualités en une année.

 

Les taux de l’assurance crédit d’entreprise

 

Il est conseillé de contacter sa compagnie d’assurance bien avant la date de renouvellement du contrat pour connaître en avance le taux de prime de l’année prochaine. La vérification du nouveau taux vous aide à prendre une décision de renouveler ou non votre contrat. Elle vous permet surtout de faire des comparatifs pour trouver une offre à meilleur taux.

Il faut savoir que ces taux englobent le pourcentage appliqué sur votre chiffre d’affaires assurable. Ils sont donc définis en fonction de certains points, notamment selon le secteur d’activité de votre entreprise. La répartition de votre chiffre d’affaires, le nombre de clients dans votre portefeuille et surtout la moyenne des encours sont également pris en compte.

Pour définir ces taux, la compagnie d’assurance considère la zone et le pays d’activité, le délai de règlements, ainsi que l’échéance moyenne que vous pratiquez. L’assureur étudie aussi l’historique et l’évolution du chiffre d’affaires de votre entreprise, celle des sinistres. Il réalise une analyse de vos bilans et de vos informations bancaires.

 

Le niveau de couverture de la police d’assurance

 

La renégociation du niveau de couverture de sa police est conseillée avant de renouveler ou non son contrat d’assurance crédit. Il s’agit du pourcentage d’indemnisation de vos impayés, qui est autrement appelé le taux de couverture. Ce taux de niveau de couverture varie le plus souvent entre 75 et 90 %. Il est important de solliciter une offre avec la meilleure couverture client. Le coût d’assurance crédit varie en fonction de différents éléments, pouvant aller de 0,1 % à 1 % de votre chiffre d’affaires.

Lisez notre article : Que couvre l’assurance-crédit pour PME ?

Avant de déterminer le niveau de couverture de la police, la compagnie d’assurance doit accéder à plusieurs données de votre entreprise. Elle analyse en effet le bilan de votre société, la cotisation sociale, le trésor public, les enquêtes d’inspecteurs, le renseignement bancaire, la cotation Banque, l’ensemble de l’historique de l’entreprise, mais aussi celui de ses dirigeants.

 

 

La limite de décaissement de l’assurance crédit

 

Vous êtes en droit de revoir le plafond de décaissement de votre assurance crédit. Ce point est souvent négligé, alors qu’il s’agit d’un élément névralgique de votre contrat. Il s’agit en effet du plafond de décaissement de l’assureur par an. Ce coefficient est souvent plafonné entre 20 à 30 fois de la totalité de la prime annuelle.

 

Un décaissement qui doit s’adapter au coefficient

Il est donc important d’exiger que cette limite de décaissement puisse couvrir les encours de votre société. En cas de risque d’un client, ce plafond pourra s’adapter parfaitement à votre coefficient inférieur. Dans le cas contraire en revanche, c’est-à-dire en cas d’exigence d’un client trop lourd ou trop important, pour pouvoir y faire face, il devient primordial de procéder à une augmentation de la prime, c’est-à-dire demander un déplafonnement partiel ou total de votre assurance. Cette situation nécessite une négociation avec votre compagnie d’assurance.

 

Une nécessité de couvrir le plus gros encours

Le plafond de décaissement est en général inscrit dans les conditions de votre contrat. Il concerne en général les cas de sinistre ou cumul de sinistre. À savoir qu’en cas d’atteinte de la limite, la couverture de votre assurance n’est plus valide et n’est plus effective, sauf si vous procédez à une renégociation après de votre assureur.

Il faut donc faire très attention à ce que la limite de décaissement assure une couverture de votre plus gros encours. Par exemple, si vous avez une prime d’assurance définie à 5 000 € annuelle, avec un plafond de décaissement à 30 fois, cela signifie que votre limite est de 150 000 €. Alors que si c’est un gros client qui ne peut être couvert qu’à 200 000 €, il devient donc impossible que l’indemnité puisse couvrir le risque du client en cas de sinistre. Le plafond de décaissement est déterminé en fonction des quotités d’indemnisation stipulées dans le contrat. La quotité d’indemnisation correspond en général à un pourcentage qui varie entre 50 à 90 % du montant de la créance, ce, selon la catégorie du client, dénommée ou non dénommée.

 

La vérification du délai de dénonciation de l’assurance

 

Une fois votre comparatif fait et tous ces points vérifiés, il est recommandé de procéder à une vérification du délai de dénonciation, que vous pouvez trouver dans les conditions générales de votre contrat. Il peut s’agir d’un délai d’un, deux ou 3 mois avant la date anniversaire du contrat. Si vous êtes décidé à résilier, il est conseillé de ne pas attendre l’échéance pour envoyer une lettre de résiliation. Seule l’existence de cette lettre vous autorise à changer de compagnie d’assurance.

 

 

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