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Travailler au sein d’une entreprise à temps plein n’est pas toujours synonyme d’une vie stable et épanouie. Se conformer aux exigences de la structure employeuse n’est pas une chose évidente. Parfois, il faut même aller à l’encontre de certaines valeurs pour gagner la confiance et la satisfaction totales de son employeur. Devenir son propre patron est alors devenu un rêve à réaliser impérativement dans la vie professionnelle d’un actif pour obtenir une situation financière plus juteuse. Bien sûr, cela est possible, mais il existe quelques passages obligatoires pour y arriver et quelques formalités administratives (comme la rédaction des statuts) à enjamber pour la création ou reprise d’entreprise.
Travailler en freelance, ou comment devenir son propre patron en douceur
L’envie de passer du statut de salarié à celui de travailleur indépendant nécessite des formalités incontournables, pour bien réussir sa reconversion professionnelle. Il est important d’être sûr de bien vouloir changer d’activité avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et d’étudier la viabilité de l’activité en question.
Après s’être posé les bonnes questions sur les motivations personnelles et les financements, il faut s’informer sur les documents dont il faut disposer pour pouvoir monter sa propre activité professionnelle et bénéficier du statut d’autoentrepreneur (qui passe par la création d’un siret notamment). Loin d’être une simple formalité, il convient alors de choisir entre différents statuts juridiques, avant de passer par les étapes de la création, en tenant compte des nombreux paramètres relatifs à l’activité : choix de la forme juridique, business model, domiciliation… Pour un non-salarié, le choix du statut juridique se fait généralement entre :
- l’entreprise individuelle (EI)
- l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).
Dans ces deux cas, le chef d’entreprise est à la fois patron et employé. Il est alors indépendant, et les bénéfices engendrés ne sont soumis qu’à l’impôt sur le revenu. La connaissance de ces formes juridiques aidera dans les démarches administratives.
Comment lancer son activité en tant qu’indépendant ?
Toujours dans cette optique, une déclaration de début d’activité est aussi nécessaire, qu’il s’agisse d’une reprise d’entreprise ou d’un projet d’entreprise. Elle doit être faite par une personne voulant entreprendre une activité non-salariée indépendante pour légaliser son projet de création d’entreprise ou de création d’activité. Cette déclaration de début d’activité est essentielle, afin de bénéficier d’une protection sociale lors de la création de son entreprise.
Les travaux de freelance ou pour auto entrepreneurs sont nombreux, et peuvent toucher tous les secteurs d’activité. En plus d’avoir son propre emploi, les heures de travail sont assez flexibles et l’environnement de travail amélioré. Néanmoins, cela dépend en majeure partie du nombre de missions réalisées, et du temps libre dont dispose le travailleur indépendant.
Choisir le statut d’auto entrepreneur
Cependant, un régime simplifié du statut de l’entreprise individuelle a été mis en place, pour venir en aide aux personnes voulant créer leur entreprise, et simplifier ainsi les formalités de création. En effet, de plus en plus de personnes décident de travailler à leur compte pour devenir auto entrepreneur ou devenir travailleur indépendant, en vue d’obtenir un gain mensuel élevé.
Récemment nommé statut de micro entrepreneur, il est idéal pour les chefs d’entreprise amateurs voulant encore chercher leur voie dans le monde de l’entrepreneuriat, faire un travail indépendant ou un travail à domicile. L’enregistrement du travailleur permet de signaler le commencement de l’exercice de l’activité en question. En effet, c’est un élément clé dans le dossier de création du porteur de projet. Les charges à payer dépendent du chiffre d’affaires annuel réalisé, ce qui représente son plus grand avantage.
L’auto entrepreneur est couvert par la sécurité sociale des indépendants. Sur le plan fiscal, ce statut bénéficie d’une grande faveur sur la TVA (tout savoir sur le calcul tva) puisque celle-ci n’est pas applicable conformément aux dispositions du Code général des impôts.
Comment devenir auto entrepreneur
Pour adhérer à ce régime, une déclaration auprès du centre de formalités des Entreprises (CFE) compétent doit être effectuée. Cependant, l’activité principale doit se situer dans le secteur du commerce, de l’artisanat ou des professions libérales.
Concernant le chiffre d’affaires, pour deux années d’exercice, il doit être inférieur à 70 000 euros pour les prestations de service, et inférieur à 170 000 euros pour une activité commerciale. Il est alors important d’identifier son budget prévisionnel, les clients potentiels, avant d’attaquer les diverses tâches administratives.
Et pour être sûr de ne pas faire les choses à moitié, le recours à des accompagnements peut également se faire avec des incubateurs ou des aides à la création (ACRE). Pour la création d’une société, il est aussi possible d’avoir recours à des aides financières, tel que le prêt bancaire.
Savoir fidéliser sa clientèle
Un élément crucial pour s’assurer un revenu élevé, voire très élevé, est d’avoir des clients fidèles. En effet, être un bon entrepreneur se prouve par le nombre de clients gagnés au fil du temps et le nombre de futurs clients. C’est même là le plus grand défi de tous créateurs d’entreprise, qu’il s’agisse de grande ou petite entreprise.
Il faut d’abord analyser par secteur d’activité l’offre et la demande pour ainsi déduire la faisabilité de l’idée de création. Puisque le travail de freelance est un milieu très concurrentiel, mettre en avant ces atouts à l’aide d’une stratégie digitale est primordial. Il faut s’informer des services les plus demandés sur le marché et les insérer dans l’activité en question. Cela s’applique dans la réalisation de l’étude de marché. Cette étude sera d’abord avantageuse pour fixer des clients. Ensuite, elle aidera dans la conception du projet entrepreneurial et du business plan capable d’attirer des créanciers ou des financeurs.
Quel que soit le modèle économique, devenir indépendant ou entrepreneur individuel va de pair avec une grande volonté de toujours se surpasser, il ne suffit pas d’avoir une idée d’entreprise. Pour renforcer les compétences, il faut disposer d’un conseil en création d’entreprise, d’une aide à la création, assister à des formations ou à des séances de partage d’expériences est à recommander, qu’importe le secteur d’activité.
De plus, avoir sa propre entreprise nécessite une politique de communication externe efficace est aussi de mise pour son entreprise. Une fois que l’image de l’activité professionnelle est bien redorée, il ne reste plus qu’à fidéliser la clientèle.
Ouvrir sa propre société commerciale
L’autre manière pour un indépendant de devenir son propre patron et de laisser une chance à son entreprise de prospérer dans le temps, est de créer sa propre société commerciale. Dans ce cadre, la création de société, soit d’une personne morale, passera la plupart du temps par un avocat ou un expert-comptable.
La société commerciale apporte de nombreux avantages au chef d’entreprise. Elle permettra notamment à ce dernier :
- De réaliser un chiffre d’affaires plus élevé ;
- De récupérer la TVA sur ses achats, dans le cas où le régime fiscal de sa société est compatible avec cette formalité ;
- De choisir le montant de sa rémunération ;
- De louer un véhicule à long terme (LLD) sur le compte de la société qu’il dirige ;
- De limiter sa responsabilité au montant de son apport.
Comment ouvrir sa société commerciale (SAS, SARL)
Pour ouvrir une société commerciale, plusieurs étapes doivent être respectées par le chef d’entreprise. Quel que soit le type de société choisie, respecter ces étapes permettra au chef d’entreprise de devenir son propre patron dans les meilleures conditions.
Tout d’abord, celui qui souhaite ouvrir son entreprise doit se renseigner sur son activité : réaliser une étude de marché, une étude de la concurrence, un business plan et un bilan prévisionnel, sont autant d’incontournables qui permettront à une entreprise de pouvoir démarrer son activité dans les meilleures conditions. Une fois cette étape réalisée, les associés ou actionnaires devront verser le montant du capital social sur un compte bancaire dédié, ou sur un compte séquestre ouvert auprès de la Caisse des dépôts et consignations.
Une fois le dépôt effectué et les statuts rédigés et signés, le dirigeant de l’entreprise effectuera l’immatriculation de la société auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS) en déposant un dossier de demande d’immatriculation auprès du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège social de l’entreprise.
Une fois immatriculée, il ne reste à l’entrepreneur qu’à développer son activité et fidéliser sa clientèle, afin de générer des bénéfices de plus en plus importants.