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Pour optimiser le bon déroulement d’une cession d’entreprise, il est important de la préparer. Cela implique plusieurs étapes, à commencer par une réflexion au préalable. Cela doit être suivi par la mise en place d’un diagnostic qui permettra d’établir le prix de cession. Pour ne rien laisser au hasard, il faut également définir la fiscalité engendrée par la vente et l’anticipation des négociations qui se feront avec l’acheteur.
Le temps de la réflexion
La période de réflexion est la première étape à entreprendre une fois l’hypothèse de la vente établie. Elle consiste à se poser les bonnes questions en relation avec l’opération. Pour y parvenir, il est possible de suivre ces 7 étapes pour s’orienter sur les points qui sont à prendre en compte.
Entre autres, il est important d’établir les motifs exacts de la cession ou de la transmission de l’entreprise. A cette étape, il est indispensable d’avancer des idées sur ce qui se fera une fois la cession effectuée. Ensuite, pour que chaque collaborateur puisse organiser son emploi du temps, il est nécessaire d’établir un délai pour l’opération de la transmission.
La réflexion permet également de définir le type de cession à entreprendre. Il y en a plusieurs dont la cession d’action, la cession de part sociale, la cession de fonds de commerce, etc. Cela aide à déterminer la manière dont il faut préparer la sortie.
Ensuite, il faut aussi considérer le type d’acheteur à prioriser pour la cession. Il peut faire partie des proches, des collaborateurs ou des concurrents. De cette façon, vous pouvez mieux anticiper la communication à entreprendre au moment de la mise en vente.
Le diagnostic : un pilier fort de la cession d’entreprise
La mise en vente d’une entreprise doit toujours être précédée d’un diagnostic intégral de celle-ci. Il faut faire un état des lieux de toutes les branches qui la composent : fiscalité, ressources humaines, administration et commerciale.
Le but d’un diagnostic est de mettre en avant un état de transparence pour rassurer l’acheteur au moment de l’acquisition. La plupart du temps, l’acheteur potentiel effectuera un audit complet ou partiel de son côté. Cependant, il est du devoir du vendeur de présenter l’état de son entreprise au moment de la vente pour éviter tout litige une fois que le contrat de vente est signé.
Le contenu du diagnostic varie d’une entreprise à une autre. Toutefois, les éléments suivants reviennent souvent :
- Ressources humaines ;
- Équipements et local ;
- Finance ;
- Partie commerciale ;
- Fiscalité ;
- Système d’information.
L’évaluation du prix de vente
Le diagnostic complet de l’entreprise permettra une évaluation du prix de vente de celle-ci. De nombreux critères entrent en compte dans la réalisation de cette étape. Il est important de sélectionner ceux qui sont les plus pertinents. Cependant, la valorisation de votre entreprise reposera toujours sur chaque élément qui la compose.
L’estimation du prix de votre d’une entreprise peut donc se faire suivant une évaluation du patrimoine. Elle peut aussi se baser sur la rentabilité de l’activité, le chiffre d’affaires annuel ou le marché.
Un prix de vente établi au préalable peut encore être reconsidéré une fois que vous serez face à l’acheteur. Il est donc important d’établir un coût fidèle à la valeur de l’entreprise pour pouvoir justifier le prix de vente annoncé au moment de la négociation.
Coté formalités, il y a beaucoup à faire pour aller au bout de la cession d’entreprise. Vous pouvez consulter les sujets connexes sur le site, en particulier la cession de droits sociaux via le Cerfa 2759.