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Les fake news : comment les combattre à l’ère du tout digital ?

 

L’information accessible à tous en tout temps et en tout lieu a contribué à renforcer la propagation facile des fausses nouvelles. Face à ce nouveau fléau, les gouvernants peinent à trouver la contre-mesure efficace. Fake News : comment les combattre à l’ère du tout digital.

 

Fake news : de quoi s’agit-il ?

 

Le fake news ou la fausse nouvelle selon que vous vous trouvez aux États-Unis ou en France est défini comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ».

Diffusés par l’intermédiaire des médias de masse, les fake news sont des informations fausses et intentionnellement partagées par son auteur. Les raisons de cet acte peuvent être nombreuses. Généralement, il s’agit d’orienter le point de vue de l’opinion vers une cause particulière…

Mais les raisons peuvent aussi être pécuniaires comme ce fut le cas de Léo Taxil au XIXème siècle et dont les infox sur la franc-maçonnerie n’ont réellement jamais disparu. En effet, le phénomène n’est pas nouveau.

Les causes du succès des fake news doivent être recherchées dans l’utilisation des médias traditionnels pour distiller dans l’opinion des analyses et informations qui se sont révélées fausses après.

 

Fake news : existe-t-il des contre-mesures ?

 

Fake news : comment les combattre ?
Le terme de fake news a commencé à faire les choux gras des médias et des réseaux sociaux à partir de 2016 lors de la campagne présidentielle aux États-Unis. On estime que D. Trump l’aurait utilisé 40 fois en l’espace d’une semaine au cours de cette période.

Si, le dénoncer ne l’élimine pas, utiliser cet outil pour les équipes de communication permet d’en limiter la portée ou de maîtriser le phénomène. En effet, à l’air de Facebook, de YouTube ou encore de Twitter, les informations se répandent à une vitesse impressionnante.

Certains médias traditionnels choisissent désormais de contrer le phénomène en faisant du fact-checking, encore appelé journalisme de vérification des faits. Les équipes qui s’y consacrent se donnent pour mission de « debunker » la fausse nouvelle.

Les organes français les plus connus dans ce nouveau domaine du journalisme qui fait la part belle à l’investigation sont :

  • AFP Factuel pour l’AFP ;
  • Décodex, le moteur de recherche du journal LeMonde ;
  • Fake Off du journal 20 minutes ;
  • etc.

Toutefois, pour le spectateur ou le lecteur lambda, la principale préoccupation est de renouveler sa confiance à des organes de presse qui se sont compromis dans diverses affaires politico-médiatiques. L’exemple le plus illustratif est le relais par une grande majorité de la presse du monde des « preuves des États-Unis » ayant servi à envahir l’Irak en 2003.

De ce fait, il est courant de se demander, si le débunkage de fausses nouvelles n’est pas une nouvelle tentative des médias classiques de distiller au sein de l’opinion publique « le politiquement correct »… Pour Alain Finkielkraut « la désintox devient le ministère de la vérité orwellien qu’elle prétend combattre ».

Dans ce contexte de doute ou « l’expert est mort », il faut bien faire appel à sa propre conscience.

 

Fake news : comment le combattre soi-même ?

 

Avec un peu moins de 5 milliards de personnes connectées aujourd’hui dans le monde, la part des individus s’informant sur les réseaux sociaux est en constante augmentation. Or, ces canaux sont ceux qui transportent le plus d’infox.

Il est donc recommandé de prendre toujours du recul par rapport aux informations partagées sur la toile en occurrence les réseaux sociaux. Ce qui veut dire que dans le doute, il faut toujours patienter une confirmation officielle par des sources crédibles.

Les infox empruntent généralement les mêmes cheminements quand elles prennent l’apparence d’un titre de journal. Le titre racoleur suscite toujours l’émoi et une forme d’incrédulité. Ce qu’on appelle généralement article « putaclic » vise surtout à amener le lecteur à lire un contenu largement mensonger.

Le titre en grand caractère et les points d’exclamation massivement utilisés pour attirer davantage l’attention de l’internaute doivent sonner comme une alerte. Enfin, il faut développer l’habileté du croisement des sources. Google est un bon outil pour ne pas croire à n’importe quoi.

 

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